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 Nao ~ 'Cuz I can see in the dark

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AuteurMessage
Nao Onizuka
Scrounger

Scrounger
Nao Onizuka


Messages Messages : 109 Date d'inscription Date d'inscription : 30/05/2012

Feuille de personnage
• Âge: 24 ans
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Nao ~ 'Cuz I can see in the dark Empty
MessageSujet: Nao ~ 'Cuz I can see in the dark   Nao ~ 'Cuz I can see in the dark Icon_minitimeJeu 31 Mai - 14:50

"Nous les hommes, nous sommes tous des aventuriers sur le chemin de la découverte. Alors ne soyez pas prisonniers de la routine. Ouvrez les yeux, saisissez chaque opportunité, soyez fiers si par vos actes des plus discrets au plus fous, vous avez cassé les codes."
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Nouvelle Lune
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Nom Onizuka. Il aurait aimer que l'on cède à son caprice de se nommer "The Ripper", mais visiblement ça ne passait pas aux yeux de l'état.
Prénom Nao. Ou tant d'autres, suivant ses humeurs. On peut donc le connaitre en tant que Salomon, Antoine, Yahvé, Eudes, Amon, Job, Alexandre, Augias, Assour, David, Arthur, Lear, Akhenaton, Caligula, Eros, Xerxès, Aurangzeb. Des noms de rois, d’empereurs ou de dieux.
Surnom Osez lui en donner un, juste pour voir ~
Âge 24 ans
Date de Naissance 13 novembre
Signe Astrologique Scorpion
Préférence Sexuelle Homosexuel. Tendance misogyne, mais c’est dû à sa haine envers les Anges. A savoir s’il est uke ou seme… Disons que tout dépend du temps.
Race Démon. Scrounger. Libellule bleue.
Emploi Mannequin à l’agence Fuzuka Corp.

Demi Lune
Forme démoniaque

Les gênes des insectes ne sont que putréfactions végétatives, s’ancrant profondément en l’être qu’ils prohibent, telles des métastases sanieuses et faméliques.


Calopteryx vierge. Autrement connue sous le nom de Libellule bleue. Un corps long, un abdomen en boule, deux paires d’ailes, six pattes, des yeux exorbités. Un æschne, rien de plus. Si ce n’est qu’elle est absolument bleue. Seule trait que Nao garde en permanence sur sa physionomie humaine, dans ses yeux. A l’aube de la pleine lune et jusqu’à la fin de ce cycle, les marques qu’il a du mal à retenir ne sont autre que ses élytres, ses yeux devenant diaphanes, la chaleur de son corps diminuant dangereusement pour un humain et de façon parfaitement commune pour un insecte. Il peut retrouver sa vraie nature sous sa forme complète, mais il ne le fait pas. Rarement, s’il en vient à être furieux, ce sont les cliquetis stridents de son espèce qui vont resurgir, au même titre que la transparence de ses mirettes. Il peut se servir de ses ailes pour obtenir plus de force.



Caractère

L’affliction est la nature profonde du démon. Ne pas déroger à cette ligne de conduite est une mésestime formellement cœliaque.


L’égoïsme est le décret qui régit les instincts de Nao. Il ne vit que pour lui et se fiche orgueilleusement des autres. Les moindres signes d’attention qu’il peut montrer n’en sont pas. Ils ne sont que méprises éthérées et primitives apparences de sa manipulation. En réalité, ces gestes seront toujours faits de façon à servir son propre intérêt. Il choisit, il dicte, il impose les limites. L’insecte fixe les règles, plaçant à l’échelle universelle les lois qui ne devraient s’appliquer qu’à lui. Il ne demande pas de permission, il ne partage pas, il ne donne pas. Il prend, il abuse, il viole. Il est aussi instable qu’un gamin à qui l’on cède tous ses caprices. Un prince éphémère et immoral. Pousser sans cesse par une profonde envie de faire le mal, sans se soucier d’autrui, comme tiraillé lui-même par la souffrance ou persuadé d’être un juge, une sorte de dieu de la mort. Il vit pour lui et non pour les autres. Au final, le malheur de ses victimes, et du monde en général, contribue à son bonheur. Et ça, c’est son extase.

Nao déteste sa race. Il se dégoûte jusqu’au plus profond de lui-même. Pourtant, cela fait longtemps qu’il n’avoue plus son penchant pour un génocide des insectes. Il s’est lassé de la question de savoir pourquoi il ne m’était pas fin à ses jours s’il ne supportait réellement pas ce qu’il était… En réalité, il idolâtre la race des Wolfs. Etre un démon est un pied total pour lui, mais être de cette sous-catégorie que sont les insectes lui donne quotidiennement la nausée. Savoir que les insectes sont assez stupides pour se jeter des dizaines de fois de suite sur une ampoule, jusqu’à s’y brûler les ailes, pour se coller sur du papier et attendre leur mort - résolution bien trop expéditive - pour finir éclater sur un pare-brise, pour rendre l’âme derrière un abat-jour, pour se cogner contre une fenêtre… Répugnant. Pourtant, en période de pleine lune, il ne réfute pas ses origines. Il assume de voir ses ailes ou que ses yeux deviennent diaphanes. Mais il tentera tout de même de toujours retenir au mieux le maximum d’attributs de son espèce. Il faut dire que monsieur est superficiel : la beauté est la première chose qui l’interpelle chez ses hôtes. Il a beau être un indéniable nymphomane, il ne touchera pas un individu qu’il jugera laid.

Le reste de sa nature, Nao l’accepte. Il ne nie absolument pas être un démon. De nature foncièrement mauvaise, il n’échappe pas à cette règle et se complait dans son rôle de grand méchant. Dès qu’on l’aperçoit, il est facile de le prendre en grippe. Nao est né pour emmerder le monde. Son regard, son sourire, ses gestes : tout est dans la provocation. Il ne baisse pas les yeux, fier de fixer ardemment tout individu. Bien sûr dans l’unique but de se faire sauter – ou sauter lui-même – ou de pouvoir taper un peu dans de la viande fraîche. Il passe d’ailleurs son temps à chercher la merde. Ce qu’il trouve assez souvent. Si ce n’est pas le cas, il passe à autre chose : il ne faudrait surtout pas que l’adversaire pense qu’il lui accorde ne serait qu’une once d’importance. Il n’aime pas se battre, il préfère plutôt aligner ses ennemis directement. Autrement dit, sa force particulière lui permet de s’en tirer le plus souvent. Il se contente d’asséner des coups à des endroits stratégiques ou attendre que l’autre s’épuise en ne faisant que reculer, avant d’attaquer à son tour. Vous l’aurez compris, cet insecte – comme tous les autres, en vérité – est violent et il aime ça, d’autant plus lorsque c’est totalement gratuit. Il peut l’être dans les bastons, comme dans la vie de tous les jours, dans ses moindres gestes sur un autre corps. Et surtout, dans le sexe. Pour être clair : le démon ne fait pas l’amour, ne couche pas… Il baise. Il jubile de la douleur d’autrui. Il s’est même avéré qu’il pouvait être excité face à sa propre douleur physique, mais ça n’est arrivé que peu de fois. Il aime faire mal pour menacer, pour soumettre, pour soutirer des informations, pour faire bander ou bander lui-même… On peut souvent lui apparenter le fait qu’il aime la torture, plus que donner la mort. Sa cruauté n’a pas encore atteint de limites.

Ce scrounger se fout royalement de ce que les autres peuvent penser de lui. Méchant ? Laid ? Stupide ? Petit branleur ? Il s’en tamponne, c’est tout. Pensez et dîtes ce que vous souhaitez de lui, cela lui importe peu. Et si vous avancez quelques chose qui s’avère être totalement faux, il ne prendra même pas la peine de le démentir. Il ira même jusqu’à pousser le vice, forcir la rumeur, simplement parce qu’elle lui plaira. Sa réputation, en somme, il ne s’en préoccupe pas. Honnêtement, il sait ce qu’il vaut, son but n’est absolument pas de plaire. Isolé dans sa solitude, il a su apprécier les silences et les regards hardant ou dégoutés que lui offre son public. Usant de ce laxisme, il est devenu je-m’en-foutiste au possible. Mais ça aussi il s’en moque. La seule chose dont il n’arriverait peut-être pas à se foutre, c’est justement qu’il se fout de tout.

Nao est moqueur. Forcément de façon malsaine, il aime se foutre littéralement des autres. Il passe son temps à relever les erreurs de son entourage et s’extasie à leur balancer tout de but en blanc. Mais, parfois, il suffit même qu’il sourit pour qu’on sache ce qu’il pense. Il sait manier les expressions de son visage. D’un naturel de marbre, il peut très facilement faire passer un sentiment, même si ce dernier aura tendance à être décuplé, puisque sur-joué. Mais pour le plus souvent, c’est son regard qui est porteur de toutes ses pensées ou presque. Il suffit qu’il se contrôle. De ce fait, puisqu’il dit tout ce qui lui passe par la tête, il est connu pour être franc et cru. Ce qui entraine aussi un autre détail : il en devient blessant. Mais ce jeune homme n’est pas un enfant de cœur, alors qu’il vous blesse ou qu’il vous flatte, il s’en contre-fiche. Si vous lacérer va dans son intérêt propre, il n’hésitera pas à le faire et il recommencera tant que cela lui plaira. Et autant le dire tout de suite : il aimera vous bouffer vicieusement, même si ça peut lui nuire par la suite. De ce fait, il ne ment pas. Il peut omettre certaine chose, tout au plus. Mais, bien qu’il sache très bien le faire, il ne déforme pas la vérité.

Nao a tout de même quelques qualités notables. Il est à l’écoute. Même s’il vous donne clairement l’impression que vous l’importuner, pour le peu qu’il sent que vous avez besoin de parler, il vous écoutera. Mais il ne sait pas consoler, alors il se contente de prêter une oreille et d’apporter un peu d’attention à ce qu’on lui confie. Rien de plus, ce qui est déjà bien mieux que la plupart des gens qui déballent leurs conseils ou ramène la conversation à eux. Mais, il faut avouer que tout cela à commencer parce qu’il considérait qu’il fallait toujours tout écouter : ça pouvait toujours servir pour le retourner contre la personne qui se confie et lui nuire. En fait… Ce doit être là son seul et unique bon côté. Et encore ! S’il s’aperçoit que vous vous rabaissez, de façon à ce qu’on vous plaigne et que l’on vous prenne en pitié, vous allez vous en prendre plein la tronche – restons polis. Si vous allez le voir pour vous faire mousser, étant donné qu’il déteste toute forme de pitié ou de compassion, il vous enfoncera, il vous donnera impunément tort, il vous démystifiera. Mais toujours avec cet éternel sourire moqueur.

Sans attache. Nao ne connait pas l’amour, ni même l’amitié. Digne d’un scrounger, il faut dire. Il se contente de trouver des hôtes. Soit il les prend sans préambule, dans un coin sombre : joli coup d’un soir. Soit il les ramène au bercail et il se les farcie pendant quelques temps, avant de les foutre dehors et de ne plus les revoir. Bien qu’il déteste l’aspect physique et social de sa race, il ne veut pas pour autant qu’elle s’éteigne. Il est vrai que les insectes sont laids à leur état naturel, mais lorsqu’ils se rapprochent de l’état humain, ils sont tout de même canons. Il faut voir le bon côté des choses, dirons-nous. Pour éviter tout problème, il exclut toujours de mettre en cloque les humains qu’il ramène. A la rigueur, il les confie aux bons soins de ses compagnons de nid… Cela prouve à quel point il ne respecte pas ces êtres, qu’il juge bien inférieur à son espèce : pour lui, ils ne sont que des trous pour prendre son pied ou des pères-porteurs pour les siens. Rien de plus. Ils ne valent pas mieux, après tout. D’ailleurs, quand il voit que certains insectes apprécient – ou même aiment – cette vermine, il ne peut s’empêcher d’en être dégoûté et de se sentir trahi. Après tout, on ne joue pas avec la nourriture.

En parlant de nourriture : Nao vit d’amour et d’eau fraîche. Allez, riez. Non, plus sérieusement, la vérité n’est pas très éloignée de cette phrase toute faite. Il baise et il boit. Alcools, certes. Mais son frigo est rempli de bouteille d’eau. C’est une sorte d’anorexie qu’il entretient depuis plusieurs années. Enfin, il mange parfois, mais vraiment quand il n’en peut plus. De toute façon, maintenant, la nourriture ne passe plus. C’est un vrai fléau : à peine avalé, déjà repartie.

Cette bête a quelques principes. Comme celui de ne pas embrasser. Certes, il sait le faire. Mais depuis déjà plusieurs années, il ne prête plus ses lèvres aux hôtes. Pour lui, ça fait trop couple. Comme il profite de quelqu’un pendant un moment ou seulement un soir, mais il ne le revoit pas après. Cela pourrait être pris comme une relation. Pourtant, il lui serait utile de garder les meilleurs de côté, au cas où il n’est rien à se mettre sous la queue, un soir. Mais ce petit malheur ne lui étant encore jamais arrivé, il n’en voit toujours pas l’utilité. Il s’est déjà fait harceler par quelques fans – appelons-les comme ça – mais, au jour d’aujourd’hui, ils ne sont plus en état de marche.

Nao ne parle pas de lui. Parler à la première personne est quelque chose qu’il exècre. Bien sûr, il s’aime un peu trop, se plaçant lui-même sur un formidable piédestal. Mais vous ne pourrez rien connaître de sa vie. Même sa communauté n’en est pas vraiment informée. Tout son passé n’est qu’un éternel flou. Même bourré, il tient sa langue. Pour ne pas déraper, il va s’enfermer dans un silence glacé, que vous n’oserez certainement jamais briser. Ou alors, toute tentative sera vaine. Enfin. Il ne parle pas de lui. Point. Il est attendu impatiemment, le jour où il se révélera à quelqu’un. On pourrait appeler cette personne l’élu… Ben voyons.

Nao est intelligent. Certes, son côté impulsif peut le faire agir bêtement. Mais, dans l’ensemble, il est connu pour réfléchir avant de faire quoi que ce soit. Il analyse la situation sous tous les angles, pour voir qu’elle serait la meilleure fin pour son intérêt propre. La plupart du temps, il en sort vainqueur. Puisque, même s’il lui arrive de se tromper parfois, il fait toujours en sorte que cela se finisse comme il l’avait souhaité. Il a une culture assez impressionnante des choses. Pourtant, on lui a déjà dit qu’il était idiot, mais il vit sur le principe qu’il faut être intelligent pour faire penser que l’on est stupide. Son sens de la répartie est quasiment sans faille. Il lui arrive d’être vexé de ne pas pouvoir vous clouer le bec, ce qui est d’ailleurs nettement visible dans son regard. Ce sera peut-être l’unique chose sur laquelle vous pourrez le faire chavirer.

Tout doit être dit. Dernières petites précisions : Nao est peu grossier, il aime le beau parlé. Pour autant, il n’a pas peur des mots. Il peut tout dire, il ne possède aucune notion de tabou. Mais il lui arrive de s’emporter quelques fois. Il est aussi nymphomane. En période de rut, forcément, c’est encore pire. Il faut dire aussi que monsieur adore aguicher, chauffer… et, quelques fois, partir. En somme, il prend son pied, parfois, rien qu’en frustrant les autres, en les laissant en chien. Il sourit facilement, mais plus par moquerie, amusement, sadisme, perversité, satisfaction de lui-même, et l’on en passe et des meilleures. Il aime s’allonger dans l’herbe, non pour regarder le ciel, mais pour avoir ce contact désagréable et piquant. Il a des tics, comme celui de toucher chaque bout de ses doigts avec le pouce de la même main. Il grogne souvent comme un chien et beaucoup de ses sentiments s’apparentent à la haine : colère, rancune, dégoût, humiliation… Mais honnêtement, un démon comme celui-ci : c’est du gâteau d’en faire ce que l’on veut. N’est-ce pas merveilleux ? Maintenant, tout doit être à peu près mis à plat. Bien sûr, tout le monde évolue… C’est à vous d’apprendre à le connaître.


Particularités

L’artifice du corps humain est noble d’un fieffé et exhaustif fourvoiement sur la réelle essence des êtres.


Un corps tout en longueur dans les alentours d’un mètre soixante dix-neuf. Un poids oscillant entre soixante-huit et soixante-dix kilogrammes. Des jambes filiformes, parquées sur des hanches évasées. Des fesses rebondies. Un ventre camus et sculpté, exposant de légers pectoraux. Une musculature délicate, qui passe inaperçue aux premiers regards. Cette force physique faisant défaut, ce corps l’a remplacée par une grande agilité, une ductilité avérée et une rapidité agressive. Des bras déliés. Des mains longues et osseuses. Un squelette lourd, accentuant la forme des clavicules, des hanches, des omoplates, des mâchoires, des poignets… Un dos aux muscles plus saillants. Une chute de rein vertigineuse. Une androgynie assumée et exploitée. Des ongles manucurés. Une pilosité quasi-inexistante et, pour le reste, éradiquée.

Des cheveux mi-longs. Une frange déstructurée, coupée souvent à le hâte par l’être lui-même. Une dreadlocks s’échappant de la chevelure, du côté droit de la nuque, pour stopper cette course effrénée au milieu de son échine. Un brun naturel et doté de nombreux reflets plus clairs ou plus foncés.
Une peau laiteuse. Une tâche de naissance sur l’intérieur de la cuisse gauche. Un tatouage sur le flanc droit : incision de sa chair jusqu’aux organes naturels schématisés en mécha. Des piercings en surface : trois sur la nuque. Un grain lisse. Une cicatrice sur la hanche droite, gravure d’un mal qu’on lui a infligé, ordonnance de ce que l’on attendait de lui : disparaître.

Une voix légèrement gutturale, trop virile par rapport à sa physionomie. Une façon sensuelle de murmurer les désirs, les envies, les fantasmes, souhaités par la bête. Une manie de prendre une voix licencieuse pour évoquer les plaisirs caressants.

Une effigie légèrement carrée. Un menton anguleux. Des lèvres allongées, dont l’inférieure est boudeuse. Un nez étroit et longitudinal. Des pommettes graciles. Des yeux grands et en amande. D’un bleu électrique, seul indice de son assignation à un insecte conservé à longueur de temps. Des cils noirs jais interminables et bondés. Des sourcils épilés et étendus. Un front large. Une déficience exclusive dans les expressions. Les yeux seuls restent conducteurs de la pensée pure.

Des jeans troués, raccommodés, usés, lacérés, délavés, tâchés. Des hauts moulants, sombres, unis ou à illustrations trash. Des boxers blancs ou noirs. Des baskets, des chaussures montantes souvent non lassées. Des pulls près du corps et sombres. Pas de lunettes. Pas de chapeaux. Pas d’anneaux, pas de bracelets, pas de colliers.

Nuque et dos sont les surfaces les plus érogènes. Le talent de certains hôtes entraine un éveil des sens tellement singulier que l’épiderme intégral peut devenir sensible aux caresses ou douces tortures.
Pleine Lune
Histoire
"Lunes interminables, univers opaque, grondements, tornades, séismes. Rares étaient les moments de repos ; front contre genoux, bras autour du cerveau, je pensais, j’écoutais, j’aspirais à ne pas exister. Mais la vie était là, perle transparente, astre qui tournait lentement sur soi. J’étais aveugle. Mes yeux étaient fixés sur cet autre monde, cette autre existence qui s’effaçait chaque jour. Ses couleurs étaient éteintes, ses images devenaient confuses. Il me restait encore des cris étonnés, des pleurs affaiblis. La réminiscence impuissante m’oppressait, la mélancolie me brûlait. Qui suis-je ? demandai-je à la Mort accroupie à mes pieds. Elle grogna et ne répondit pas.
Où suis-je ? J’entendais des rires, des voix qui disaient : "C’est sûrement un garçon, Monseigneur. Il bouge, il a la rage en lui."
Peu importait qui je serais. J’étais déjà lasse de cette immensité. J’étais lasse d’espérer, d’attendre, d’être moi, le centre du monde. Le bruissement du vent m’apaisait. J’écoutais le ruissellement de la pluie. Dans mon ciel où le soleil ne se levait jamais, j’entendais le chant d’une petite fille. Sa voix douce et innocente me berçait. Ma sœur, j’appréhendais pour elle un grand malheur. Une main tentait de me caresser. Mais un mur nous séparait. Mère, ombre profilée sur la paroi de ma pensée, savez-vous que je suis un vieillard condamné à habiter la prison de votre chair ?
Au fond du lac, dans les eaux de couleur sépia, je pivotais, me recroquevillais, me déployais, pirouettais. De jour en jour, mon corps enflait, me pesait, m’étranglait. J’aurai voulu être une pointe d’aiguille, un grain de sable, le reflet du soleil dans une goutte d’eau, je devenais une chair qui éclatait, une montagne de plis, de sang, un monstre marin. Un souffle me soulevait et me balançait. J’étais irascible. Je m’indignais contre moi-même, contre la femme qui était ma geôlière, contre la Mort mon unique amie.
On m’attendait. J’entendais murmurer que le garçon serait appelé Lumière. Le bruissement des préparatifs m’empêchait de méditer. On parlait de vêtements, de couches, de fêtes, de nourrices, grasses, blanches, fortes. On interdisait de prononcer mon nom, de peur que les démons ne s’emparent de mon âme. On m’attendait pour commencer là où leur destin s’étaient arrêtés. J’avais pitié de ces êtres fervents, affables, avides. Ils ne savaient pas encore que j’allais détruire leur monde, afin de construire le mien. Ils ne savaient pas que j’allais apporter la délivrance par les flammes, par la glace.
Une nuit, je sursautai. Les eaux bouillonnaient. Des vagues furieuses s’écrasaient contre moi. Blottie, je luttais contre la peur en me concentrant sur ma respiration, sur le tiraillement de ma douleur. Le déferlement de la marée me jeta dans une embouchure étroite. Je glissai entre les rochers. Mon corps saignait. Ma peau se déchirait. Ma tête implosait. Je serrais les poings pour ne pas hurler.
Quelqu’un me tira par les pieds et me tapa sur les fesses. La tête en bas, je vomis mes pleurs. On m’enveloppa dans du tissu qui m’écorchait. J’entendis la voix anxieuse d’un homme : "Garçon ou fille ?".
Personne ne répondit. L’homme s’empara de moi et tenta de déchirer mon maillot.
Le gémissement d’une femme l’interrompit :
- Encore une fille, Monseigneur.
- Ah ! s’écria-t-il avant de fondre en larmes."

ImpératriceShan Sa

Je pose mon livre sur l’accoudoir du fauteuil et me lève lentement, laissant échapper un soupir. Juste quelques pages pour me donner un aperçu de cette auteure. L’idée est bonne, la plume est appliquée et poétique. Second soupir, alors que je me dirige vers la fenêtre. Elle est ouverte, je cherche mon paquet de cigarettes dans la poche de mon jean. Le vent souffle sur mon torse nu, je frissonne. Une impulsion et me voilà assis sur le rebord de l’ouverture, un pied dans le vide du dernier étage de l’immeuble, l’autre jambe repliée contre ma poitrine. Je cale le bâton de nicotine entre mes lèvres. Le briquet est actionné une fois dans le vide, une deuxième fois pour incendier ma lente mort. Je tire une bouffée et mes yeux se perdent dans le vide, alors que ma main retombe mollement sur mon genou plié.

Je suis né un mois d’hiver. Encore doux et stable, le temps annonçait un mois de novembre. J’ai moi-même décidé que j’avais pointé le bout de mon nez un 13. Juste pour emmerder les superstitieux, j’ajoute souvent que c’était un vendredi. En vérité ? Je ne sais pas exactement quand le monde m’a accueilli. Je sais juste que ce n’est pas à bras ouvert. Je suis un démon. Une créature jugée diabolique et foncièrement mauvaise. Et ce jugement n’est pas entièrement erroné. Surtout quand on ajoute que je suis de la pire espèce : un scrounger. Frissonnez, je jubile. J’ai déchiré le ventre de l’homme qui m’avait vu gonflé en lui. Je comprends bien que c’est impossible, mais je sais, au fond de moi, que j’ai aimé. J’ai adoré sentir ses organes glisser sur mon corps, le son de ses chairs éclatant sous mes mandibules, le sang chaud qui me baignait et me nourrissait à la fois, sa voix – son hurlement – qui me chatouillait les tympans. Je sais que j’ai souris.

Comme maintenant. J’écrase ma cigarette sur le mur, emportant dans sa mort silencieuse, la vie d'un cafard égaré. Mais lui, je sais qu’il souffre : je le ressens. Mon sourire indolent orne mes lèvres et je saute à terre, laissant la fenêtre ouverte derrière moi. Je suis au septième étage d’une tour délabrée. Une partie de ma communauté y est terrée. Je parcours d’un pas lent, laissant mes pieds trainés mollement, mon appartement. Vide, froid et sombre. Il n’y a absolument aucun surplus : pas de cadres, pas de photos, pas de fleurs, pas de bibelots en tout genre. Un fauteuil miteux faisant face à un pan de bibliothèque, bourrée à craquer de toute sorte de bouquins. Ma cuisine ne contient qu’un réfrigérateur, qui lui-même ne fournit que des bouteilles d’eau. Un meuble : des bouteilles d’alcool à ras bord. Un lit. Une douche. Pas de miroir. La seule chose qui pourrait s’apparenter à une quelconque décoration sont les cendriers qui envahissent chaque coin de pièce, rempli de vieux mégots, soufflant une ambiance de tabac froid et humide. Les stores sont tous et toujours fermés, mais leur usure laisse passer un peu de lumière, gardant tout de même les salles dans une pénombre lugubre. J’aime cet endroit. J’y suis chez moi.

Je n’ai pas connu le démon qui a violé mon porteur. Je n’ai pas non plus cherché à le connaître. Je m’en tamponne. Comme je n’ai pas non plus voulu savoir si l’humain avait survécu à sa mise-bas. Je m’en tamponne. On m’a dit que l’on m’avait trouvé dans une poubelle. La vie commençait bien. Mais je crois me souvenir de cette odeur aigre qui avait attaqué mon odorat. Peut-être que je fabule. Il vaut mieux. Parce que je ne crois pas que je puisse compter ce détail dans les mauvais souvenirs. Si tant est que cela ce soit passé. On ne savait pas ce que j’étais. Ma nature profonde, je veux dire. L’orphelinat dans lequel on m’a placé n’a pourtant pas tardé à le savoir. Les incidents sont bien vite arrivés. Rien de grave. Mais inquiétant, oui. Enfin, pour eux. Mais toutes ces notions ne sont que des histoires que l’on a bien voulu me relater. Les gens peuvent exagérer aussi.

Je claque la porte de mon nid. J’enfonce les mains dans les poches de mon jean défoncé et je dévale les marches trois par trois, bousculant quelques camarades de mon espèce au passage. Je sors, inspire une grande goulée d’air frais et commence à trainer rapidement ma carcasse dans les rues de la ville. Les gens sont tous emmitouflés dans leur manteau, pour la plupart, avec bonnet et moufles. Je n’ai pas froid : je suis un insecte. Je sens des humains, mais aussi des démons. Nous sommes des créatures qui ont appris à se fondre dans la masse. Je grimace à chaque loup que je croise, mais en vérité, je sens qu’une pulsion – féline ? – tente de dévier mon chemin. Vouer un culte aux poilus est une indignation pour un scrounger. Mais, après tout, je m’en contrecarre. C’est fou comme je peux me foutre de tout. Ou presque. Je tourne un angle et deux gamins me sautent dessus pour me taxer une cigarette. Je grogne, j’en allume une devant eux, demande à l’un de me tendre sa main et pose l’incandescence sur sa paume. Je souris et pars, sous leurs insultes. Je sais qu’ils ont compris ce que j’étais : mes yeux devenus cristallins m’ont trahi.

Tout pouvait aller pour le mieux, si on y réfléchit bien. D’un naturel plutôt calme, lorsque l’on ne me cherchait pas des noises, j’étais contrôlable. Les adultes me tenaient à l’écart du reste de la marmaille. Et les gosses me fuyaient comme la peste, en règle générale. D’ailleurs, c’est ce que je suis : la peste. Un monstre. Le monstre. Je suis sûr, et j’en rie encore, que je devais hanter toutes leurs nuits. Et puis, un jour d’hiver, aux alentours de noël, ces petits salops m’ont offert un joli cadeau. Comme eux, je recevais un présent de la Ddass : une peluche ou un camion quelconque. Qui ne durait jamais longtemps : cassé ou emprunté, sans espoir de retour à vrai dire. Mais tout ceci m’était totalement égal. Les gamins m’ont attrapé dans un coin. Je me suis laissé faire. Je savais bien que si je me révoltais, j’étais expulsé. Et je me rendais parfaitement compte que je ne pourrais pas survivre sans être logé et nourri. Ils m’ont mis à nu – dans tous les sens du terme. Furieux, j’ai tenté de me débattre. Ils se sont rapidement rendu compte que je bandais face à ma douleur. Ce qui les a beaucoup fait rire. Une fois qu’ils ont eu fini de jouer avec mon corps, ils ont coupé ma chair, incisant profondément le mot disparaître sur ma hanche, leur lame chauffée à blanc. Je me suis toujours demandé s’ils savaient que mes cellules d’insectes me permettaient de me régénérer plus vite, comme une sorte d’immortalité légère, ou s’ils ont porté l’arme au rouge simplement pour rire un peu plus. Enfin. Je saignais, certes. Je peux vous garantir qu’eux aussi ont pissé le sang. Ils ne m’ont plus jamais approché.

La cicatrise me brûle, comme à chaque fois que je repense à la lame sur ma peau. Je souris. Je ne cherche plus à me contrôler maintenant. On me cherche, on me trouve. Simple comme bonjour. Je sens des regards acides posés sur moi. Je souris. Je me tourne, les bras tendus de chaque côté de mon corps, l’exposant ainsi, alors que je marche à reculons. Les yeux se baissent et j’ai un rire bref. Habituellement, je sors plus tard, lorsqu’il fait nuit. Non pas que je n’aime pas que l’on me voit, mais simplement que j’aime marcher dans les rues sombres. Je suis seul, j’aime croire que je suis seul. Maître du monde ou, en tout cas, du mien. Je jette ma clope. Mon paquet est vide. J’entre dans un tabac et en ressort bien vite, comme expulsé. Pourtant, ils ne savent pas ce que je suis, ces minables.

J’ai été gardé. Ce n’est pas moi qui avais attaqué, c’était seulement de la légitime défense. Ils n’ont pas tenu compte du fait que j’avais continué de les tabasser, même quand ils étaient au sol, à supplier que je m’arrête. Je suis resté dans l’institut jusqu’à ce que je m’en lasse. Terrorisé les autres gamins, cracher sur les adultes et leurs règles bidons, détruire tout ce que j’avais entre les mains, briser leurs espoirs… Tout cela commençait sérieusement à me courir sur le haricot. Le lendemain de ce que je jugeais être mes quinze ans, je claquais la porte et me faisais la malle. J’ai fugué en pleine nuit, mais je suis certain que, même dans la journée, personne n’aurait cherché à me retenir. Il n’y a même pas eu d’avis de disparition. J’ai ensuite erré dans les villes pendant un an : drogues et alcool étaient mes grands et fidèles amis. Je baignais dans le vice. Mais ceux-là aussi m’ont usé. J’ai trouvé ma déchéance dans le sexe et ses dérivés. Je suis devenu gigolo, à danser toutes les nuits, à prendre mon pied avec le bondage. J’étais connu. C’était la belle époque.

Les terrasses des cafés ne sont plus installées. Les quelques habitués des bars se ratatinent à l’intérieur, poussant un soupir d’aise à chaque fois qu’ils entrent au chaud. Pour ma part, je me contente de soupirer d’exaspération en jetant un œil à chaque devanture. Je marche longtemps, je fuis quelque chose. Mais je sais pertinemment que ce qui m’accable ne me quittera jamais. Je me fuis moi-même. Je suis le genre de personne que celle de raison ne penserait pas à approcher. Je ne suis pas très commode sur les bords. Je n’ai pas appris à aller vers les gens, ce sont eux qui se sont intéressés à moi. Je finis par passer devant le territoire des Wolfs. Un frisson s’empare de toute mon enveloppe charnelle, mais un grognement l’emporte. Je ne quitte pas l’endroit des yeux, jusqu’à ce que ce soit lui qui se cache de mon regard. Je continue et atteint une plage, où je m’affale dans le bruit sourd d’un corps mort. Une clope.

Une époque qui a, elle aussi, emporté mon intérêt. Assez de fric dans les poches pour trouver de quoi vivre quelques temps dans un appartement, le temps de trouver un job plus attrayant. Le sexe était devenu ma drogue, mais je détestais finalement que l’on regarde mon corps se déhancher, que les humains bavent sur un démon, et de ne jamais pouvoir fourrer. Pour tuer mon temps, je suis parti à la recherche de ce groupe d’habitués qui me matait tous les soirs. Ils y sont tous passés. J’ai violé et violé et violé tous ces hommes un à un, jusqu’à ce qu’il me supplie de les épargner et même encore après. J’avais maintenant dix-neuf ans. Sous mes airs d’enfant de bonne famille s’est toujours caché le vil démon que je suis. J’ai aimé cette période de ma vie. Je ne l’ai pas quitté. Je varie juste de ville en ville. Être stable n’est pas vraiment mon truc.

Je n’aime pas le sable. Il s’immisce sur vous, galopant gaiement sur votre peau. Il se croit roi, mais il n’est rien d’autre que poussière. Je n’aime pas ce qui me ressemble. Alors que la mer est certainement ma seule confidente : même à lui cracher dessus sans cesse, à pisser dedans et à l’insulter jusqu’à en perdre la voix, je sais que ses vagues reviendront inlassablement vers moi. Elle est la plus fidèle. La mort m’a abandonné, elle non. Je souris, écrase ma cigarette dans ce tas de poussière que je hais tant et me lève. Je dois aller bosser.

Il y a deux ans, j’ai commis mon premier meurtre. Il a été rapide. Je jouais avec un couteau, comme les orphelins avaient joué avec le leur. Un type, un canon, est venu me voir. Le fou. Il avait bien du me soudoyer pendant plusieurs minutes, réclamant mon corps. Je ne lui ai pas dit que je n’étais pas une prostituée. Mais je pense qu’il l’a compris quand il a senti la lame s’enfoncer d’un coup sec entre ses deux yeux. Le sang avait lentement perlé, courant sur son nez. J’aime cette couleur, ce carmin si pur. Puis, la lumière dans son regard s’est éteinte, avant que son corps ne se soit écroulé à mes pieds. Je me rappelle encore ce sentiment de grandeur. Marcher sur un cadavre pour m’élever encore plus haut. Après tout, "on ne pense plus qu’à sauver son cul, en marchant sur celui d’à côté", non ?
Et puis, j’ai trouvé un emploi : mannequin. Disons surtout que l’emploi m’a trouvé. Pour arrondir mes fins de mois, et surtout pour payer l’alcool et les cigarettes, je mets quelques hommes sur les trottoirs. Il faut bien amuser cette satanée populace. Ils sont tous de mon cru : testés par moi-même, en clair.
J’ai trouvé un autre bâtiment à mon espèce grouillait. Je n’ai connu ni amours, ni amis, ni famille… J’ai mené une existence des plus banales. Je n’ai que peu voyager. Je passe mon temps à fumer, boire et baiser. Aujourd’hui, le temps me paraît long. J’aime ma vie, mais un peu de changement ne ferait pas de mal. Mon passé maintenant écrit, on peut aisément prévoir que mon avenir n’innovera pas tellement. Je crois que j’aime cette routine, autant que je la hais. Elle est mes repères, c’est elle qui aura ma fin.

"Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres.
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme."

Invictus

Lune Gibbeuse
• Prénom: Camille
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• Votre expérience rp Hum... J'en fais depuis 4 ou 5 ans.
• Comment avez-vous connu le forum? Retour d'un feu Nao ~
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Nao ~ 'Cuz I can see in the dark Empty
MessageSujet: Re: Nao ~ 'Cuz I can see in the dark   Nao ~ 'Cuz I can see in the dark Icon_minitimeDim 3 Juin - 1:20

Eh bien très belle fiche! Je n'en attendais pas moins :)
Tu es validé (à nouveau!) et donc tu es libre de commencer le RP et de te construire un petit nid ou bon te semble!

Bon courage ;)
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