Kin Tadeshi - Terminée

Nom : Tadeshi. Prénom : Kin. Surnom : Willy. Brève explication : Kin était assez grosse avant. Vous connaissez « Il faut sauver Willy » ? Bah, c’est resté. Âge : 24 ans. Date de Naissance: 08 décembre. Signe Astrologique: Sagittaire. Préférence Sexuelle : Bisexuelle. Race : Humaine. Emploi : Instable. Elle est actuellement animatrice dans une maison de retraite. Accordéoniste et chanteuse à ses heures perdues.

Caractère :
Kin, elle est ce qu’elle a l’air. Une nana paumée, complètement dans les choux, n’hésitant pas à fumer un petit joint de temps à autre. Ou caler une petite douille, gober des champotes, se faire un p’tit rail de coke. Outre cet aspect, c’est une fille adorable. On dirait pas, je sais, mais c’est le cas. La demoiselle prône la tolérance et l’amour. Plus pacifiste, tu meurs. Elle ne vit que pour affection, tendresse, et musique. Elle aime câliner et être câlinée, et papouillée. Son sourire rayonnant est indécrochable. Un sourire, c’est gratuit, et ça bouche pas le trou d’balle. Vous voyez, elle est pas méchante. Elle ne cherche pas les problèmes, et n’en a d’ailleurs pas beaucoup. Sa vie est simple, sans histoires. Quand on fout la paix au monde, le monde nous fout la paix, et elle ne s’ennuie pas pour autant. Ses amis peuvent se compter sur le bout des doigts, mais ce sont de bons amis. En fait, c’est une hippie dans l’âme. Faites l’amour, pas la guerre : voilà des paroles pleines de bon sens.

Elle est assez généreuse, et un peu naïve. Elle ne compte pas ce qu’elle donne, quitte à se faire pigeonner. Une fille pas très compliquée, qui ne demande aux autres qu’un petit câlin, pour un peu de bonheur. Elle ne manque cependant pas de caractère. Quant quelque chose la fait chier, faut pas s’étonner de l’entendre râler. Cela dit, elle peut aussi râler pour rien. Faut bien être un peu chiant. Et d’ailleurs, chiante, elle l’est. De bien des manières. Parfois trop taquine, ou trop tatillonne sur certaines choses. Puis, des fois, elle est juste chiante, parce que rien ne va comme ça devrait, et que ça ne lui plait pas. On peut être gentil, et chiant, les deux fonctionnent très bien ensemble.

Autrement, Willy aime la musique. Son accordéon est sa passion, et elle en joue souvent devant audience, pour des réceptions, des petites fêtes, et notamment pour son travail d’animatrice. Tout cela fonctionne un peu au bouche à oreille, et elle n’espère pas un jour se produire devant des foules phénoménales. Elle aime trop, de toute manière, jouer devant un petit public. C’est plus chaleureux, selon elle.

Autre chose, la jeune femme adore les animaux. C’est facile à deviner. Il suffit de savoir qu’elle a deux poissons rouges, deux petites souris blanches et un hamster, un rat, un chaton et une chienne. Dur de nourrir tout le monde, mais elle ne pourrait pas se séparer de ses bestioles. Elle aime vraiment beaucoup les animaux.

Particularités :
Disons que Kin est une demoiselle… remarquable. Dans le sens où on la voit briller à dix kilomètres à la ronde. Et pas forcément d’intelligence. Non, c’est dans sa manière de s’habiller, de se décorer, de se mouvoir, que l’on remarque la jeune femme facilement. Entre sarouel, treillis, grosses vestes, vêtements aux couleurs éteintes et généralement peu conforme à une société japonaise stricte, on comprend que dans la file d’attente du market, on la voit. Quand aux accessoires, c’est un peu le même style. Ecarteur et pique à l’oreille droite, chaîne à l’oreille gauche, bracelets en cuir, bagues, etc. Tout s’accorde dans le même esprit.

L’avis que l’on a souvent, et que Kin est négligé. Elle ne prend pas soin de son corps, ou de sa garde-robe. En fait, sa spécialité, c’est de faire un groupement de ce qui lui plaît, et de tout mélanger. Ben, les mélanges, des fois, ça explose. Alors voilà, ça explose. Et il n’y a qu’elle pour trouver que ça rend bien, et se trouver belle, vêtue n’importe comment. Beaucoup d’originalité, jusqu’à ses cheveux. Peut-être que c’est la mode, au Japon, de se faire décolorer les cheveux. Et le fait que la jeune femme, après de nombreuses décolorations, se soit retrouvée avec les cheveux blancs, peut se voir sur d’autres têtes. Maintenant, on rajoute par-dessus la coupe de cheveux maison, et là, ça commence à ne ressembler à rien de connu.

Ses cheveux étaient longs, à l’époque. Jusqu’aux fesses, elle les avait. Elle a donc pris une paire de ciseau, et a massacré littéralement sa coupe. Willy voulait une frange. Et quand Willy veut, Willy obtient. En tout cas pour ce qui est des choses insignifiantes. La frange n’est pas droite, et quelques mèches trop longues lui tombe sur le nez. Et derrière, c’est pas plus glorieux. Et là, une question vous turlupine : pourquoi ne pas avoir été chez le coiffeur ? Réponse : pour ne pas avoir à couper son athéba. Un long athéba rouge bordeaux, et blanc, qui du coup, à fini par être plus long que ses cheveux. Vous voyez, un athéba, c’est trop pratique, ça permet d’attacher ses tifs en queue de cheval. Alors pas couper.

Pour ce qui est du reste, Kin est une japonaise sans grande particularité. La peau légèrement colorée, les yeux bien bridés, d’ailleurs souvent décorés de beaux cernes. Un visage mature. Une petite taille, pas plus d’un mètre soixante. Sa corpulence n’a cependant rien d’une jeune femme soucieuse de son poids. Mademoiselle n’a rien du ventre plat. Si, on connaît tous ce petit bide qui sort du pantalon, et qui inquiète tant ces dames. Ou les petites poignées d’amour, les petits bouts de graisses qui sont le résultat d’un peu trop de grignotage. On vous dira qu’elle n’est pas épaisse, mais tout de même. Faut dire ce qu’il y est.

Pleine Lune

Histoire :
Kin, elle est née dans le nord du Japon, à Sapporo. Sapporo, elle ne s’en souvient pas. Ses deux parents étaient jeunes, à l’époque. C’était des voyageurs. Ils voulaient voir le monde, et un enfant n’était pas une gêne. Fille de globe-trotters, l’enfant à évolué dans un contexte où le mot « stabilité » était un péché. Elle changeait d’école deux fois par mois, mais avait l’occasion de voir ce que peu de personnes peuvent voir : la belle planète Terre. En Occident, en Afrique, en Amérique, en Australie. Elle avait vu beaucoup de pays, et rencontré tant de cultures, de manières de penser. Ce fut cependant un énorme frein pour elle. Pas le temps de nouer d’amitiés conséquentes, le problème de la langue, un énorme souci de communication avec les autres, et pas forcément le temps, non plus, d’avoir un amoureux. L’adaptation prenait du temps, et ses parents ne comprenaient pas que leur fille avait besoin d’un peu de stabilité pour s’épanouir.

Ils le comprirent lorsqu’ils se rendirent compte que leur fille était encore analphabète à dix ans. La famille Tabeshi se fixa donc, pour trois ans, en France. Elle y apprit à lire, à écrire le français, alors que ses parents lui apprenaient les kanjis. Kin noua des amitiés. Kin tomba aussi amoureuse. Des histoires, qui, avec le recul, n’étaient pas si mauvaises, et dont elle gardait bon souvenir. Kin eut l’occasion de grandir, et d’apprendre un peu la vie, en France. Elle découvrit le son d’un accordéon, dans un petit bal musette, et se prit d’une passion pour l’instrument. Avant de repartir pour de nouveaux horizons. Quitter ses amis, ses amours, son petit réseau social durement construit. Aujourd’hui, elle y repense avec nostalgie. Parcourir le monde, voir la tour Eiffel, le Parthénon, le Big Ben, la Statue de la liberté. Tant de choses que certains n’avaient jamais vues de leur vie. Elle avait eu cette chance. Mais après avoir vécu ainsi son enfance, elle voulait voir le monde de la fenêtre de son chez-soi, et pas de celle d’un hôtel.

Puis, ses parents se firent un peu vieux, et Kin un peu grande. Assez grande pour vouloir voir un nouveau pays : celui de ses origines, où elle pourrait s’installer, et construire sa vie. Ses parents prirent un appartement, dans les alentours de Tokyo. Et ce fut le plus gros choc culturel qu’elle n’eut jamais à affronter. A 17 ans, elle refusa d’entrer à l’école. C’était inutile, le niveau scolaire était trop élevé pour elle. Elle ne passerait pas même un concours d’entrée en primaire. Elle arriva donc dans ces rues surpeuplées, avec son accordéon, et son style occidental décalé, prête à chercher du travail. Elle fit principalement du travail d’animation, et réussit quelques auditions pour jouer et chanter dans des bars. Ses revenus étaient instables, mais habiter chez ses parents lui permit de faire de bonnes économies. Parfois, elle trouvait un peu de plonge. Du ménage, ou des trucs du même type. Ce fut assez difficile. Elle mit du temps à s’adapter aux mœurs.

Cependant, à 20 ans, elle put quitter le cocon familial. Elle avait perdu pas mal de poids, et, elle avait commencé à fumer. A boire. Et autres. Dans un soucis de découverte. Au fond, voyager, c’était son truc. Même si ce type de voyage-là n’était pas bien cautionné par la loi. Ce fut ainsi que Kin continua de grandir. Se créa un nouveau réseau, un nouveau cocon, dans un appartement situé à Shinjuku, qui abritait ses deux poissons Casi et Simir, ses deux souris Yuku et Lélé, son hamster Domino, son rat Dégout, son chat Mallow, et sa chienne Carambar. La vie continuait ainsi paisiblement. C’est beau, quand c’est simple.

Lune Gibbeuse

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