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 Jungle Urbaine.

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MessageSujet: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeVen 6 Mai - 18:57

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    Je venait de descendre tu train, j'avais remonter la bouche de métro... Et voilà que j'étais au milieu d'une foule énorme. Des gens presser partout ! Des humains qui ne savent rien de la vie, qui marchent à tout allure sans même se poser une question ! Aucun n'a jamais dû se demander : « Pourquoi suis-je là ? Qu'est-ce que je fais sur cette planète ? » Enfin, ils ont dû se les poser ces questions, mais maintenant qu'ils ont tous l'impression de s'être approprier la terre, à quoi bon s’interroger d'avantage ? Pourquoi se poser plus de question...? Je m'avançais dans l'immense rue, rejoignant la foule, me faisant désagréablement bousculer par les gens, pas un pardon, pas un excusez moi. Je ne marchais pas à leur rythme, et ils n'avaient aucun scrupule à me le faire savoir. J'entrai tant bien que mal dans la grande tour qu'était le " Centre Commercial 109 " puis je cherchais à me repérer. Je ne venais pas souvent ici. D'ailleurs, je n'aimais pas venir ici... Il y a trop de monde pour moi. Je pense que je ne serais même pas venu ici, si l'étrange garçon aux cheveux rouge ne m'avait pas percuter dans le métro. Je ne lui en voulais plus mais sur le moment, ça m'avait vraiment déranger. D'ailleurs, je pense que je vais peut-être faire un énorme effort, et un jour j'irai surement lui rendre visite à son bar.

    Enfin, en l'instant, la question n'était pas là. J'étais au beau milieu d'un endroit qui m'était hostile, et je savais à peine se que je venais y faire. Ce n'était surement pas ici que j'allais trouver le matériel dont je nécessitai pour mon travail... Ici c'est juste un endroit plutôt fait pour ceux qui aiment la mode. Je marchais à pas relativement lent, passais à coter d'un grand miroir. Je me regarda un court instant. Oui, la mode, ce n'était pas quelque chose pour moi. Je laissais complètement à désirer... Je ressemblais à un vieux regonfler au botoxe, dans des fringues passe partout, qui essaye de rajeunir. Il fallait que je fasse quelque chose. Mais... En avais-je seulement envie… ? Je posa le pied dans une boutique de vêtements pour jeune homme. Un vendeur me sauta presque dessus me demandant si j'avais besoin d'un renseignement. Je lui fis un sourire gêner, lui répondant gentiment que non, je n'avais pas besoin. C'est sure qu'en me voyant, on pouvait se poser la question, mais j'étais assez grand pour m'habiller seul. J'avançais entre les rayons, ne posant mes yeux que sur se qui était sobre et de préférence foncé.

    Je ne suis ressortit qu'avec un jean noir, mais j'avais, sans le vouloir, parfaitement imprimer la structure architectural de la boutique. J'entrai dans une autre, c'était un disquaire. L'histoire de m'es parents mes revenu en tête en fouillant dans les bac, lorsque je suis tomber sur un album de Led-Zepplin. J'imaginais mon père, plus jeune, entrain de bavé devant un album de ce groupe. Et puis mon autre père... Regardant une sono pas loin. Et sur le moment, je me suis sentit très seul malgré la foule que je savais dehors, partout autour de moi, je me suis senti tel une fourmi dans le vide de l'espace... J'ai alors reposer le disque, puis j'ai continuer mes recherches. Je voulais une musique d'ambiance, sans paroles. J'étais mieux avec ce genre de chose aux oreilles pour dessiner. J'ai remonter les bacs en prenant mon temps, puis arriver en haut, je suis tomber sur quelque chose qu'il me fallait. Archive, Londinium. Je l'avais écouter une fois. Bon, il y avait des paroles, mais c'était quand même se dont jamais besoin. J'ai payer se que je devais et me suis à nouveau élancer au travers des galeries. J'ai descendue les étages, et me suis retrouver au beau milieu des commerces les plus sordides de l'endroit. Il y avait moins de monde. Ici c'était mieux. Je me suis assis sur un banc qui était placé au milieu de l’allée. J'ai enfin pu souffler pour la première fois de la journée. J'ai enfin pu reposer mes jambes... J'ai enfin pu me retrouver un peu seul bien qu'au milieu de ses ''pairs''.
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Jyuushirô Kenjî No Setsu
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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeMer 18 Mai - 11:19


"Some of them want to use you"
La tête du jeune homme blond d'hochait au ryhtme de la musique, ses lèvres mimaient les paroles. Tokyô était chaude, bruyante, bref, délicieuse. Le blond déambulait dans les rues de la ville, une main sur son casque pour l'empêcher de tomber, l'autre sur la lanière de son sac à dos. Il s'arrêtait parfois, chantant un passage, puis repartait, après s'être fait bousculé. Les gens étaient pressés, comme d'habitude, et s'énervaient sur ce pauvre jeune qui s'arrêtait au milieu du trottoir. Mais Toshirô n'y faisait pas attention. Après le temps qu'il avait passé au lit, il adorait retrouver la ville, les voitures, le soleil, le ciel, le bruit. Et les gens, aussi. Même les désagréables, ça ne le gênait pas. Il détestait tellement être cloîtré chez lui à cause de sa stupide maladie que dès qu'il le pouvait, il sortait profiter du grand air, bref, de la vie. Et puis lui n'était pas pressé. Ses pas étaient relativement lents, ses gestes mesurés, il prenant son temps ; et puis le médecin lui avait ordonné d'éviter tout effort superflu afin d'éviter de retomber une nouvelle fois dans une longue période de maladie. Le jeune Toshirô se baladait alors, se dirigeant après être sortit de chez lui avec tous les détours du monde vers le centre commercial.

"Some of them want to get used by you"
Il souriait, écoutant les paroles de sa chanson préféré, qui, si elles étaient sorties de leur contexte, lui rappelait diablement sa condition. Il allait d'ailleurs retrouver à ce centre commercial, dans le sex-shop, un de ses clients qui lui avait soit-disant préparé une surprise. Evidemment, Toshirô était aussi en confiance que si on lui avait dit que l'industrie nucléaire ne comportait aucun danger, mais il allait quand même le retrouver. Etrange, je vous l'accorde, mais n'oubliez pas qu'il devait payer ses médicaments du mois, et pourquoi pas sa nourriture, et que c'était la seule qualification qu'il avait : soit, vendre son corps. Bon, avec ce client, c'était plutôt le lui offrir, puisque, certes il payait, mais vu l'état désastreux dans lequel se retrouvait le blond après une séance, l'argent servait surtout à réparer les dégâts. Mais il ne pouvait pas refuser, étant donné que se vendre était la seule chose qu'il savait faire. De plus, son corps vaguement androgyne, ses traits fins, peut-être un peu féminins, et ses longs cheveux blonds, qui devenaient d'ailleurs de plus en plus blancs, étaient facteur de réussite pour lui. Il continuait donc, malgré les alertes de son médecin, qui lui imposait de rester calme, de ne pas faire trop de chose, et dans la mesure du possible, ne pas avoir d'ébats trop souvent et trop contraignants. Seulement, ce que Toshirô ne savait pas, c'était que sa surprise allait être contraignante. Très contraignante.

"Some of them want to abuse you"
Cette partie était très annonciatrice de la suite. Bien sûr, le blond ne pouvait certainement pas le prévoir, mais il n'allait pas tarder à le découvrir ; en effet, il venait de pénétrer dans le centre commercial. Il garda la même allure, tout en vérifiant sa montre. Il allait être pile à l'heure, parfait. Savez-vous que dans certains sex-shop, à une certaine heure, et selon le client, le patron accepte de prêter sa cave pour des parties plus intimes, parfois plus violentes, et généralement pour les groupes ... comment dire ... nombreux. Le jeune homme passa la porte de l'endroit après avoir enlevé son casque, sa musique, et avoir fourré le tout dans son sac. Il rentra donc, s'inclina devant le vendeur, et se dirigea à travers les rayons, allant directement à la section 'gay'. Il savait qu'il allait le trouver là. Il sourit légèrement en le voyant et l'appela, sans doute sans y faire attention, par son prénom. Le retour fut rapide, une claque en travers du visage. Le blond s'excusa, incliné à 90°, tout en frottant sa joue douloureuse. Le client le releva alors et lui l'embrassa violemment, lui mordant la lèvre sans douceur. Ca allait commencer, et Toshirô ne pouvait s'empêcher de trembler quant à la 'surprise' qui l'attendait. Il se laissa alors emmener dans la cave, laissant ses affaires au vendeur.

"Some of them want to be abused"
L'endroit était sombre. Le blond découvrit avec un frisson qu'il n'y avait non pas une ou deux personnes comme il aurait pu le deviner, mais cinq personnes cagoulées, déjà nues, leur queue en main et presque bandée. Il avala alors sa salive, et déboutonna sa chemise lentement, la posant dans un coin. Il frissonna à nouveau, l'endroit était frais, trop frais pour lui sûrement ; mais il savait que l'air n'allait pas tarder à être lourd. Il sentait déjà les phéromones brûlantes de ces mâles qui n'attendaient qu'une chose ; le ravager. Le jeune homme finit donc de se déshabiller et se tint au milieu de la salle, droit. Il sentit la main de son client parcourir son corps, gifler son fessier sèchement, ce qui le fit gémir. Un bandeau fut noué autour de ses yeux et il fut jeté à genoux. Je ne vous décrirai pas plus cette scène de violence déclenchée, non pas par sadisme mais par bestialité sexuelle. Quoi qu'il en soit, le jeune blond en ressortit certes plus riche qu'en y étant rentré, mais bel et bien abimé. Il détestait l'homme qui l'avait entraîné là dedans tout autant qu'il détestait les billets qu'il avait dans la main. Le jeune homme sortit donc du sex-shop, essouflé, une main sur ses poumons. Il essayait de respirer lentement, de se calmer, de décrisper sa main qui enserrait la lanière du sac. Sans faire attention à là où il allait, trop concentré pour éviter sa crise, il trébucha sur le lino au sol, et se vautra magistralement par terre. Il lâcha un gémissement, tendant la main pour récupérer son sac ayant glissé plus loin. Trop loin, justement. Soupirant, il resta au sol quelques secondes, respirant lentement. Ce n'est que lorsqu'il s'aperçut qu'il y avait quelqu'un d'assis sur le banc qu'il se pressa, serrant les dents à cause de son fessier douloureux. Il passa un oeil sur l'homme, avant de se pencher pour récupérer son sac. C'est bête, pour une fois qu'il sortait de son lit, c'était pour y retourner quelques heures après.
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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeVen 27 Mai - 9:42

    Je crois bien que j'étais totalement dans la lune lorsqu'il est arriver. Pour dire, je ne me souviens plus de ce à quoi je songeait. J'ai entendu le bruit mat d'un corps qui tombe par terre. J'ai dû mettre quelques secondes avant de me m'extraire de mes pensées. Mes yeux ont un court instant chercher d'où venait le bruit. L'homme n'était pas tomber très loin. A quelques pas de moi seulement. Il avait l'air tellement mal en point, que mon cœur c'est serrer sans que je sache vraiment pourquoi. Je me sentait mal pour lui. J'avais mal pour cet être qui peiner à se relever. Son sac avait glisser jusqu'à mes pieds. Il n'arrivait pas à l'attraper. Et moi je ne bougeait pas. Je contemplais la scène, impuissant. Pourtant au fond de moi, une légère voix me criait de l'aider, lui adresser une parole, lui demander si il allait bien (même si je voyais que non), si il avait besoin d'une aide quelconque. Alors pourquoi est-ce que je suis rester assit là ; à ne rien faire pour lui qui semblait tellement en avoir besoin... ?

    Mon cerveau mit quelques instant à remarquer que je n'était pas le seul à demeurer immobile. Je le détailla rapidement, cheveux blond virant au blanc, visage pâle, corps maigre... Il devait être malade, très malade, et depuis longtemps. Il jeta un coup d'œil vers moi avant de se pencher un peu plus en avant pour ramasser son sac. Alors je me suis décider à bouger. Enfin ! J'ai pencher mon buste en avant pour attraper son sac et le poser sur le banc, juste à coter de moi. Je me suis ensuite quelque peu relever, puis me suis accroupit près de lui, j'ai poser une main qui se voulait tendre sur son épaule.

    Cet être avait l'air de souffrir. Il avait l'air d'être si mal... Je trouvait qu'il me ressemblait un peu. Il avait l'air si fragile, comme si il fallait le protéger du monde. J'avais l'image d'un petit oisillon tomber du nid. Un oisillon qui allait se faire dévorer par le premier chat qui sentirait son odeur de faiblesse, de proie facile. Ma main glissa jusqu'à son bras pour le tirer doucement afin de l'aider à se relever. Mon autre main est passer dans son dos, mon bras sous le siens. J'ai utiliser mes quelques muscles pour le hisser sur ses pieds et le poser sur le banc. Mon Dieu... Qu'est-ce qui lui était arriver ? Il avait des marques partout. Mes doigts s'agitaient nerveusement. Je ne savais pas quoi faire. J'avais la désagréable impression que mon cerveau coulait par les oreilles.

    « Qu'est-ce que je peux faire pour vous aidez ? Vous voulez de l'eau ? »

    Je fouillais déjà dans mon sac y cherchant la bouteille qui y était toujours. Elle était là, au fond. Je l'ai prise pour la lui tendre d'une main tremblante avant de me raviser. Il n'arrivait pas à ce relever, alors ouvrir une bouteille d'eau que j'avais pris soin de bien fermer... Je l'ai ouverte nerveusement pour la lui présenter à nouveau, toujours aussi tremblant. « Aller Gikan, ressaisit toi », me criait mon esprit. « Il est incapable de te faire du mal tu vois bien ? » Me disait une autre voix, alors qu'en arrière plan, une troisième me susurrer de diverses façon. « Il fait le faible, pour mieux t'avoir. Comme dans le conte. » Ah ! Mais taisez vous ! Voilà ce que moi j'ai crier à mes pensées. Personne n'allait me sauter dessus n'est-ce pas ? Mais trop tard, le doute c'était installer, il avait déjà creuser une petite cavité confortable dans mon esprit.

    Je me suis un peu écarter de l'homme. Qu'est-ce que je me sentais stupide, j'avais l'air de quoi ? Bon certes, j'étais en meilleur état que lui, alors il ne dirait rien, mais tout de même... Je voulais faire le brave, mais je n'en avais pas la carrure. Et puis si il tombait dans les vapes sous mes yeux, qu'est-ce qu'il fallait que je fasse ?! Stop ! me suis-je dis. « Arrête un peu de penser au pire, fais plutôt se qu'il faut pour que ça n'arrive pas ! » Je me suis assis à coter de lui pour mieux fouiller dans mon sac. J'espérais y trouver quelque chose à manger, mais je ne me souvenais pas y avoir déjà mit quelque chose de comestible. J'ai ronchonner en n'y voyant rien.

    « J'aimerais parfois avoir le sac de Marry Popins ! Je vais aller vous chercher quelque chose à manger, d'accord ? Ne bougez pas, je reviens. »

    Mais oui Gikan, comme si ce jeune homme était en état de bouger ! Quel merveilleuse idée de dire un truc pareil ! Je me suis lever, je l'ai fixer. Peut-être un peu trop longtemps. Pathétique... Mais tellement beau...

    « Ne... Je... Je reviens. »
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Jyuushirô Kenjî No Setsu
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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeDim 29 Mai - 15:11

Il ne voulait pas se lever. Ou tout du moins, il n'y arrivait pas. La douleur transperçait son postérieur, et se répandait dans tous ses membres. Il était abimé, fatigué : ils l'avaient totalement détruit. Et comme si ça ne suffisait pas, il s'essoufflait. Il savait qu'il avait été trop loin, qu'il avait fait trop d'efforts, bien que ce soit les autres qui l'aient manipulé. Alors il restait au sol. Il était bien au sol après tout ; rien ne pouvait lui arriver. Bizarrement, il se sentait en sécurité. C'est bête, car quelqu'un avait pu lui marcher dessus, mais cette partie du centre commerciale était déserte, et il comprenait bien pourquoi. Mais enfin, déserte, peut-être pas. Il y avait cet homme, assis sur un banc, qui ne semblait pas le voir. Ca n'embêtait pas vraiment Toshirô, il était habitué. On ne le voyait que lorsqu'on le ravageait, et encore, on le voyait plus comme un simple trou, un simple objet de jouissance, qu'en homme. Alors qu'il avait enfin décidé de se lever, il sentit une main sur son épaule et un bras autour de ses côtes, qui l'aida à se relever. Le jeune homme, s'il avait eu la force de faire quoi que ce soit, l'aurait remercié plus qu'autre chose, mais il n'avait même pas le courage de parler. Il murmura seulement un petit mort, incompréhensible, lorsqu'il s'assit sur le banc, avant de grimacer de douleur. Il releva les yeux lentement vers son sauveur, ses yeux gris, qui brillaient enfin d'une gratitude sans pareille. Il ne pouvait dire un mot mais son regard suffisait à lui dire tout ce qu'il pensait. les mains du malade se tendirent légèrement en avant alors qu'il détaillait l'homme qui s'affairait autour de lui. Il attrapa la bouteille de ses mains tremblantes et prit une gorgée, puis deux. Puis il la reposa sur le banc, et releva à nouveau les yeux vers l'homme qui bafouillait. Il ne savait pas pourquoi il l'avait aidé, et même s'il avait peur de lui - et Toshirô ne pourrait pas de toute façon comprendre pourquoi on pouvait avoir peur d'un mourant, même s'il le savait - il lui serait éternellement reconnaissant.

Lâchant un léger soupir, le jeune homme remonta lentement une main vers sa lèvre, la touchant du bout des doigts. Oui, c'était sûr, ils ne l'avaient pas raté. Il sentait également sa paupière gonfler, sans nul doute qu'il aurait un oeil au beurre noir le lendemain. Le jeune homme qui l'avait aidé venait de partir, après l'avoir fixé un moment. Pour sûr, il était dans un sale état, mais de là à ce que les gens le prennent en pitié. Toshirô ferma les yeux doucement, un sourire douloureux sur le visage. Il se souvenait encore de l'odeur de leurs corps, de leur poids, de la façon dont ils avaient violé ses lèvres, enfonçant leur membre au plus profond de sa gorge, alors qu'un autre forçait son rectum. Il se pencha en avant, attrapant sa tête entre ses mains. Il la secouait légèrement, coinçant ses mèches blondes, ou plutôt blanches, entre ses doigts. Il sentait encore l'odeur du foutre dont ils l'avait aspergé après avoir forcé, l'un après l'autre, parfois trois en même temps, chacun de ses orifices. Alors qu'il aurait pu trouver délicieux d'avoir des queues d'un calibre plus qu'alléchant, les avoir en même temps, surtout deux dans son postérieur, avait été une douloureuse torture. Ce n'était certes pas la première fois qu'il se faisait violer - car entendons-nous bien, ça s'apparentait à un viol - mais cette fois-ci avait été particulièrement intense, et synonyme de souffrance, qui risquait de le harceler encore pendant quelques jours. Il bougea et lâcha un léger gémissement. Non, je le redis, ils ne l'avaient pas raté. Encore heureux, il avait eu le droit à des mouchoirs après avoir subi la faciale. Il sentait tout de même que sa peau collait, même si on voyait - par chance - aucun résidu de foutre. Le jeune homme finit par relever la tête, et regarda son sauveur arriver. Il était bien bâti, bien qu'un peu frêle. Et ses cheveux gris avaient un charme ... Cet homme avait quelque chose de spécial, quelque chose qui le rendait diablement attirant, quelque chose qui donnait envie à Toshirô de le connaitre. Son visage était harmonieux, ses yeux ... avaient cette faculté de lire son âme. Son regard le fit frissonner. Oui, il n'y avait pas à dire, c'était un bel himme. Et puis il avait l'air gentil, avantage non négligeable. Toshirô fit un petit sourire, regardant sans s'en lasser l'homme.


« C'est ... très gentil à vous mais ... vous n'aviez pas besoin de m'aider, vous savez ... Je vais bien. »

Je suis d'accord avec vous, il ne sait pas mentir.
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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeDim 12 Juin - 10:13



Sur mon chemin, au lieux de marcher, j'ai commencer à courir pour faire vite. Je ne voulais pas qu'il s'enfuit, ou qu'il retombe par terre alors que je n'étais pas là. Il aurait pu se faire mal après tout. J'ai couru dans les rayons pour chercher un paquet de gâteau ou n'importe quoi de comestible.

« Oui oui... Vous avez l'air d'aller tellement bien, c'était stupide de ma part de vous aidez... Pardon. »

J'étais affreusement gêner qu'il me dise quelque chose comme ça. Il avait l'air mal en point... Et il me disait le contraire. Il y a des personnes qui osent tout il faut croire. Je me suis assit à coter de lui, pencher en avant, la tête tourner vers l'être inconnu et affaiblit. Je le regardais sans savoir quoi faire de plus. Je me disais, « réfléchis Gikan, fait quelque chose... ! » Mais rien ne venait. J'ai poser une main sur le haut de son dos. Comme pour le rassurer. Était-ce utile... ? J'étais maintenant si proche de lui que j'ai senti mes joues prendre une teinte un peu plus rouge. Mais se que j'ai surtout sentit. C'était son odeur. J'ai grimacer. Je la connaissait cette odeur. Une odeur d'homme. Celle de la semence d'un corps. Sur lui, l'odeur de ce foutre donnait l'impression d'être multiplier par dix. C'était désagréable. Pour moi, c'était même insupportable. J'ai retiré ma main de lui. Un peu par dégout. Et surtout parce que ça me rappelait de douloureux souvenirs. Je n'avais pas vu d'où il était sortit.

Je me suis un peu écarter de lui. Bon sang...

« Que vous est-il arriver... ? Vous... Euh... »

Je ne pouvais pas lui dire qu'il sentait désagréablement le sexe à pleins nez. Peut-être avait-il voulu se qui lui était arriver ? Mais maintenant il s'en retrouvait tellement mal... Qu'est ce que je pouvais lui dire... ? J'étais encore plus gêner à présent. Je commençait à me sentir mal, pourquoi étais-je sortit ? Qu'est-ce que j'étais venu foutre ici ?! Je voulais rentrer, m'enfuir. Et si ceux qui lui avaient fait ça étaient encore là ?! Non, non, je ne voulais pas être entrainer là-dedans. Pitié... La panique me prenait. Elle grimpait en moi, s'affichant sans difficultés sur mon visage.

Cet homme était peut-être un appât pour m'attirer dans les filets de quelqu'un d'affreux... Qui... Qui... Je me souvenais encore trop bien d'un jour d'hivers, j'avais douze ans je crois... Oui, douze ans... Je rentrait chez moi, il faisait nuit déjà. J'étais insouciant. Un homme de grande taille c'est approcher de moi en souriant. Je secoua vivement la tête avant de me relever, vivement. Je ne souriais plus, je voulais pleurer.

« Vous ne voulez pas sortir prendre l'air ? Je peux peut-être vous raccompagner quelque part... ? »

Je voulais juste m'enfuir et le laisser là. Mais je ne pouvais pas. Comment pouvait-on laisser laisser un homme seul alors qu'il avait l'air à l'article de la mort ? Même si il me trainait dans un endroit horrible, je n'avais plus douze ans, maintenant, je pouvais me défendre non... ? J'ai attraper mes affaires, puis sa main pour le tirer, le lever, puis commencer à avancer pour remonter un peu plus haut dans l'infernal centre commerciale. Je voulais sortir, m'échapper.

Les humains ne comprennent pas, ils ne savent rien, ignorent tout et ne veulent pas connaître. Pourtant... Parfois... Certains partagent vos douleur. Et c'est vous qui fermez les yeux.

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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitimeSam 23 Juil - 17:35

S'il avait pu passer une main dans ses cheveux, il l'aurait sûrement fait. Il était gêné, personne ne l'avait jamais aidé auparavant. Les gens se contentaient de passer à côté de lui avec des expressions excédées, soupirant parce qu'il était au milieu de la route, et qu'il les empêchait de passer. En y repensant, Toshirô n'avait jamais fait parti de la société Tokyôïte. Premièrement, il était né malade, un désavantage de taille dans cette ville où il fallait être le meilleur. Ensuite, il a vécu à l'Ouest du Japon pendant toute son enfance, ignorant alors tout de la jungle de la capitale. Ses parents sont morts, son frère aussi, et il se retrouva seul avec une tante malveillante qui se rendit compte que l'aspect efféminé et chétif de son neveu plaisait aux gens, de manière très particulière. Il avait donc été utilisé pendant trop années pour la fortune d'une femme et le plaisir des autres. De là découlait donc ce qu'il faisait maintenant : la pute. Il n'était pas fait pour ce monde, où les gens se dépêchaient, se battaient pour avoir la meilleure place. Lui marchait lentement, évitait tout effort superflu pour éviter d'aller à l'hôpital, et dépenser le peu d'argent qu'il avait, usant déjà la moitié de ses gains pour ses médicaments. Évidemment, il savait qu'il n'était pas le plus à plaindre, et bien que sa situation soit désastreuse, il essayait toujours de relativiser. Enfin, sauf quand il était dans l'état désastreux où il était maintenant. 

S'il avait eu la force, il aurait repoussé le jeune homme, et toutes ses attentions. Mais dans un certain sens, ça lui faisait immensément plaisir que quelqu'un s'intéresse à lui, autrement que parce qu'il a un beau cul. Enfin, il sentit que la main que l'inconnu avait posée s'était vite retirée. Il ne savait si c'était à cause de l'odeur - parce qu'il était persuadé qu'on le sentait à des kilomètres - ou pour une autre raison quelconque, qu'il était trop proche, ou dieu sait quoi. Il tourna légèrement la tête vers lui, arquant un discret sourcil en voyant cet air paniqué. Il avait l'impression que le visage de cette personne parlait au delà des mots, sans que lui-même ne semblât au courant. Il le vit s'écarter et baissa la tête, pas déçu, juste un peu triste. Ça finissait toujours comme ça. Il allait s'en aller et le laisser, Toshirô finirait sa crise et repartirait chez lui pour se lever, avant de dépenser son argent pour manger quelque chose. Il glissa un gâteau entre ses lèvres, le mordant faiblement. Il ferma légèrement les yeux, s'attendant à être seul lorsqu'il les rouvrirait. Il sentait le dégoût que la personne lui portait et il ne put s'empêcher de frissonner. Un instant, en voyant ce visage paniqué, il avait pensé qu'ils auraient pu se comprendre, s'entendre. Mais maintenant, il en doutait. Les yeux donc fermés, il croquait son gâteau doucement, mâchonnant. Bien que triste, il lui était reconnaissant d'être resté avec lui, bien que ce soit pour quelques minutes. 

Persuadé qu'il l'avait laissé, il sursauta en entendant sa voix. Il venait de se rappeler qu'il n'avait pas répondu à la question qu'il lui avait posé quelques instants plus tôt, et ne put s'empêcher de s'en vouloir. Il le regarda alors avec un sourire et hocha faiblement la tête. Il attrapa sa main, se penchant pour saisir son sac au passage, le mettre sur son épaule, et le plus important, ne pas oublier la boite de gâteaux. Il s'appuya sur lui pour marcher à travers cet endroit rempli de monde, où d'ailleurs personne ne leur prêtait attention, boitillant douloureusement. Il regrettait affreusement de s'être fait entrainer dans cette affaire, malgré les billets qui étaient tranquillement installés dans son sac. S'appuyant à peine plus sur son sauveur, il serrait de manière inconditionnée la lanière de  son sac à dos. Ce n'était certainement pas le moment de se faire voler, et comme il n'avait pas la force de courir après le possible voleur, il préférait prendre toutes les précautions possibles. Enfin, ils sortirent de ce lieu où personne n'avait d'autre intérêt que soi-même. Le blond, enfin ... Le malade se laissa entrainer jusqu'à un banc, et s'assit avec un gémissement douloureux. Oui, c'était sûr, ils ne l'avaient pas ménagé. Le nombre de queues, leur taille, et leurs effets le faisait toujours frissonner, même une heure après. S'adossant contre le dossier du banc, il croqua un nouveau gâteau, fixant l'inconnu en souriant. Il voulait répondre à sa question mais il ne savait pas quoi dire. Il ne voulait pas le faire fuir, se sentant bizarrement bien en sa présence.


« Je ... Je me suis laissé entrainé dans ... Dans un ... »

Il se mordit la lèvre. Il ne savait comment le dire, et finalement, préférait se taire. Il baissa légèrement la tête et croqua un nouveaux gâteau, évitant son regard. Il ne savait pas s'il avait compris, et le cas échéant, s'il était dégoûté, et il ne voulait surtout pas savoir. Il plissa légèrement les yeux, le soleil blessant ses yeux grisâtres.

« Je m'appelle Toshirô ... Et vous ?
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MessageSujet: Re: Jungle Urbaine.   Jungle Urbaine. Icon_minitime

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